Orfee, ta grand-mère est très sage et bienveillante. En plus, elle a entièrement raison. Ses kilos sont comme une boulée pour toi (une protection, un réconfort) donc je suis sûre que tu pourras les perdre quand tu en ressortira le besoin. 
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Oui et cette petite phrase elle a fait du bien. Bon c’est mieux quand même, après c’est par vague, faut que je m’y fasse.
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Bon…aujourd’hui j’ai appliqué une mauvaise technique mais bon, c’est la seule qui me paraissait adaptée…Par plaisir je m’étais acheté un paquet de « bonbon » que j’aime bien, en pensant pouvoir me « contrôler ». Sachant que c’était plutôt +. Ca n’a pas marché…je n’ai pas arrêté de taper dedans, en me disant juste 1 pour le plaisir, et puis ben forcément c’était pas qu’1. Du coup…je me suis dis que j’allais finir le paquet et ne plus en racheter du tout. Comme ça…je suis peinarde. Mais bon, je ne peux pas dire que je culpabilise, j’ai supprimer la source de tentation a laquelle j’étais incapable de résister. C’est difficile de se rendre compte de ça.
Une fois de temps en temps, ce n’est pas grave ^^ . Le tout est que tu ne culpabilise pas sur ce petit écart…
Dit toi que tu t’ai fait plaisir, que ça ne t’a pas fait du mal et que maintenant tu passes à un autre plaisir. 
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Culpabiliser je sais pas, mais…bon c’était pas une solution. Surtout que du coup pour finir le paquet, y avait pas vraiment le plaisir. Juste le fait de se dire « comme ça c’est fait ».
Bon c’est « stable » dans les excès. Y en a mais c’est pas des gros, alors, bon…
Je comprends tellement. J’ai longtemps eu ce réflexe de finir. Je l’ai toujours par moment.
Un super nutritionniste a mis le doigt sur ce problème qui vient sans doute de l’éducation, du « finis ton assiette ». Donc on finit l’assiette, le paquet, machinalement, compulsivement.
Le conseil qu’il m’a donné, assez efficace pour moi est de mettre une portion de côté dans l’assiette dès le début du repas, et de s’interroger après sur le fait de la finir. Il s’agit pas s’interdire, mais de savoir pourquoi on va la manger ou pas. Ne pas finir devient normal, et je sais plus facilement distinguer le « j’ai encore un faim » du « c’est vraiment bon je vais me faire plaisir et finir » et du « j’en veux plus spécialement mais je finirai bien par habitude ». Dans tout les cas, ne pas culpabiliser mais enregistrer l’info et accepter sa décision.
Le « je vais finir comme ça je serai tranquille », j’aurais pu me le faire tatouer… Alors qu’on sait que c’est faux, yaura toujours quelque chose à finir, à manger en excès 
Courage à toi, c’est un parcours de tous les jours, et comme ça a été dit, se traiter avec bienveillance, c’est toujours plus efficace que de s’en vouloir 
Ha oui je termine aussi comme ça je suis débarrassée et oui ma mère me disait de finir mes assiettes, alors quand je vois que mon fils ne termine pas (souvent au déjeuner) je fais des repas de restes le soir car il a davantage d’appétit le soir.
Alors pendant un temps j’ai dit à ma mère que mon corps n’était pas une poubelle mais je suis revenue au truc de tout manger parce que « faut respecter la nourriture, la terre et les hommes qui l’ont produite » (injonction faite à moi-même). Ce qui marche pas mal : ne cuisiner que les portions nécessaires et pas plus, avoir des petites assiettes et, dernier point sur lequel je bute mais qui me semble essentiel : mâcher et remâcher. Autour de moi les seules personnes qui sont minces naturellement mangent très lentement car ont besoin de beaucoup mâcher.
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Merci pour vos témoignage les filles. Je n’ai jamais entendu de « finis ton assiette » mais toujours eu des portions plus que généreuse, c’est « normal » et ça reviens en automatisme quand ça va pas.
En ce moment avec les protocoles du boulot on est servit a l’assiette sur un plateau tout prêt. Et ça fait plusieurs fois qu’il y a des choses qui pour moi ne sont pas nécessaire (genre 2 yaourts, une tranche de pain qui ne « sert a rien »…) sauf que du coup…je finis mon plateau car je sais que tout ce qui est sortit de la cuisine finis a la poubelle…J’ai déjà réussi a ne pas avoir de tranche de pain « automatique » c’est une petite victoire !
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Je pensais a une remarque que l’on m’a faite aujourd’hui…je parlais du fait que j’avais beaucoup de mal a exprimer mes émotions (on ne se refais pas vite) et la remarque c’est " chez toi tout est contenu". On ne parlais pas du tout d’alimentation ou de poids mais j’y ai pensé tout de suite. Oui tout est contenu dans mon poids, dans mon corps et c’est pour ça qu’il « grossit » pour contenir plus. Je le sais déjà mais je lève le voile petit a petit. C’est pas évident de s’en rendre compte, et surtout d’avoir cette sensation « d’impuissance » face a tout ça.
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Tu réalises Orfee, le chemin que tu viens d’emprunter, c’est une belle avancée pour toi.
Je préfère voir le verre à moitié plein qu’à moitié vide 
Tout va se mettre en place, à son rythme, ça prendra du temps, se sera long voir trop long mais ça en veut la peine!
Tu vas y arriver, tu as fais déjà beaucoup d’efforts pour…
Allez courage ! Plein de pensées positives qui t’accompagnent. 
Pour le moment je ne réalise pas, non. Pour moi ce n’est que régression. Mais grâce à vous et à des amis je me rends compte que oui, finalement, je suis dans le bon sens pour me débarrasser de tout ça.
Bon, retour de la cata. Mais bon…le boulot n’aide pas non plus avec les repas « tout prêt » qui sont loin d’être équilibré. Et comme je ne sais pas rééquilibrer le soir…Après je me suis aperçut que je pouvais quasiment expliquer chaque kilos pris…quasiment. Ca fait un peu peur je trouve…
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Comprendre d’où cela vient, c’est super important.
Alors Félicitations pour cette avancement 
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les kilos pris derneirement, ok, je sais a present d’ou ca vient (depuis 2007):persecutions, moqueries= faire le poids , s’imposer s’affirmer
restriction= maitrise, controle, tout comme je maitrise mon hyperacousie douloureuse, mais notion de culpabilite aussi, car en matiere d’audition il y a des imprevisible, l’avion qui passe, la circulation qui reveille …
tout comme dans mon assiette, il y a des trucs qu’on controle pas :plus d’emotions, plus faim, et moins faim le jour d’apres …illusion que je ne controle plus rien et je m’en veux
je suis trs « mental », et je crois enfin le decouvrir ds mon trouble alimentaire :ne pas vouloir que le corps change, evolue , garder les mm type de fringues…les mm fournisseurs , les mm marques, un controle , une routine immuable, qui me rassure , un truc qui se DOIT d’etre immuable …
SUITE A ma deconvenue acide amicale, j’ai recommence a me gaver, du moins, j’ai a nouveau ressenti cette faim incessante , et je pese a nouveau 4 fois par jour, comme si cette deconvenue que je n’avais pas « prevue », anticipée, entrainait un controle , une maitrise , vouloir reprendre les renes …
j’ai vu le documentaire de gabrielle deydier, on acheve bien les gros …la 1ere question que on lui pose ds le lycee, ou elle donnait une intervention:c’est :avez vous des relations sexuelles, comme si des lors que on sortait des normes, on n’vait pas droit, c’etait aps legitime, c’etait impossible d’avoir des relations sexuelles!societe hypersexualisée? C’est aussi la 1ere vraie question qu’on m’a posée:et docn tu fais l’amour avec ton casque ??tu vas pas au cine , mais tu peux quand mm faire l’amour ???comme si avoir une vie sexuelle faisait en sorte qUE QUELQUE SOIT LA SANTE, LES INFIRMITEs, on faisait partie de la societe , malgre tout …que ca rend normal , au regard d’autrui, une personne qui par son infirmite, ou la pathologie dont elle souffre est rejetéeque ca lui donne meme une caution…et cette idee là me choque profondement,…
MES 1ERES COMPULSIONS, certe venaient des restrictions de mon sous poids, mais aussi du plaisir sexuel decouvert, et des sensations qui s’y rapportent, decouverts a 20 ans :je mangeais comme pour me punir d’avoir ressenti, TOUT NOUVEAU, DONC, PAS DE MAITRISE POSSIBLE , culpabilite, donc, besoin de controle ensuite,et j’etais ds une relation d’emprise(et je mangeais parce que je me sentais coupable de cet emprise) , je sentais que c’etait aps bien, donc, je me baillonnais , pour ne pas en parler …l’acte sexuelle , les caresses me stressent, me genent profondement, a present que j’ai decouvert, mon asexualite, je sais pourquoi …j’ai eu l’impression ds mes histoire s de coeur et de sexe , que l’on m’imposait une sexualite , que l’on m’incitait bien malgre moi à…faire quelque chose qui allait a l’encontre de mes valeurs :je crois fermement que la clé de mes foirages amoureux, de mon trouble alimentaire, se trouve ici …ds cette idee là !j’ai ce besoin de tout maitriser, de peur on me fasse a nl du mal, que l’on m’entraine ou je en veux pas , de grossir aussi , car parfois, le corps decide lui de rester gros…maitriser ma vie , car c’est securisant
Merci pour ton témoignage Tomboy. C’est compliqué quand l’alimentation devient une compensation, dans un sens comme dans l’autre.
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Bon, je sais, j’aurais pas du mais le résultat de la balance est une cata. Mais bon…je sais pourquoi et il faut que je m’y fasse. Je m’étais aussi faites la réflexion que je devais absolument arrêter de me « maltraiter » car l’alimentation n’est qu’une des conséquences de cette énergie que je mets à m’auto-détruire.
Il va me falloir de gros efforts pour inverser la vapeur et re-trouver mon équilibre dans toutes les émotions par lesquelles je suis passée et le chemin est encore long. Mais pour une fois depuis bien longtemps, je me dis qu’il n’est pas impossible…
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2 e choc sonore de l’ete, qui necessite cortisone !donc, prise de poids eventuel
donc aussi, suite a ce choc sonore, besoin de manger encore plus, en « crise »
douleur a l’ouie, qui necessite encore plus de protection et une vie encore plus isolé…
CHERCHEZ PAS, l’hyperphagie et ma prise de poids de 20 kg vient de là
ce matin, c’etait un compresseur, auparavant , une tronconneuse …
et toujours imprevu au moment ou je m’y attends le moins, je precise que mon hyperacousie est du a une sur audition …j’entends en dessous de 0 db, alors imaginez 85 db!!
j’ai pas envie de culpaliser si ce soir , je m’avale mon sandwitch coca chips ds la nuit, parce que j’ai mal, pas non plus envie de me restreindre !
me parler pas de me proteger l’ouis, merci, je portais mes doubles protections…
comprenez aussi pourquoi toute vie sociale, rencontre est impossible ;je souffre trop !une conversation et le seuil de douleur est vite atteint !
alorsk j’ai un message !allez a la plage , pour moi, foutez vous du regard des autres sur votre corps, car vous avez l’imance chance de pouvoir supporter auditivement le bruit de l’eau, les cris des enfants, le brouhah des baigneurs !un complexe, la connerie humaine, ne peut pas , ne doit pas vous arreter !!!pouvez bosser, sortir, vivre!!!profitez de cette immense chance, vivre, avec du bruit autour sans avoir mal !face a ma douleur presente, je peux vous dire que ma cellulite et ma bedaine, je m’en moque eperdumment!!
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ville d’abord, campagne , ensuite, j’ai du quitter ma ville natal , pour suivre mes parents dont je suis dependante,
il me semble , mise a part bruit intra muraux et zonr forte de cuirculation a voir moins souffert en ville !le bruit rural est une realite, la campagne n’est pas uen zine calme et le bruit a d’ailleurd cionsiderablment augmente depuis mon arrivee ici ,
ici , et comme partout apres enquete aupres d’autres hyper , c’est :tondeuse, heure des repas, loi anti bruit non respecte, et si tu es vacvanciers, tu as tous les droits,
on me dit ss cesse de porter plainte , faire des rappel a la loi, mais le risque de represaille;e st grand , trop grand, je l’ai deja subi …ou alors demenagez, c’est le grd mot !mais le bruit est aprtout !
j’ai eu la paix pdt le confinement, pas le cas pour bcp d’hyper, coincés chez eux avec travaux des particuliers !je passe sur les constructions a cote, qui debuten,t les trvaxu a l’aube, ou sous traites, commencent parfois tres tard et se finissents d’autant plus tard, une tondeuse particuliere a 22 h n’est pas rare!!
si je rale, voici :t’as qu’a partir, tu fais chier ,t’empeche les autres de vivre !
l’hyper, en tant que pathologie auditive douloureuse est completement ignoree et nie , tt comme un mec qui m’a dit , t’as qua te soigner, hors, non, c’est pas soignable!car des l’instant ou celui qui tient le karcher, lui, le supporte, si moi, je le supporte pas, c’est que je suis une folle bonne a etre nfermée, ,le bruit peut pas faire mal, et impossible de le eut faire comprendre que s’i il me prevenaient, j’aurais ainsi moins de souffrance, d’otites a partir en plein hyver , a cause d’un aspiro, et des rv douloureux ensuite au niveau medical…mon hyper est considere colmme une gene sociale, on le dit que j’ai qu’a m’en foutr edes reflexions, mais lorsque qu’ils me considerent genante , je crois ll que ds un village, une petition a circule pour me faire partie, ou "z’etes sur, elle est pas dangeureuse ? en tout cas, elle n’est aps normal!"c’est facile pour eux de me faire partir !!faire du bruit, l’arme absolu !
les reflexions, insultes, m’ont aussi fait grossir :car il ressort que parce que je suis differente, je n’ai aps le droit legitime d’etre chez moi, de vivre seraine!
et ensuite lorsque je deménage, j’ai droit a :on vous regrette bien vous au moins, vous faisiez pas de bruit !ah oui, et ces gens là n’ont pas leve le petit doigt lorsque qu’ils me voyait passer devant chez eux en larme 
et tenter d’expliquer a en tt temps empire les choses, on ne veut pas reconnaitre que le bruit fait mal, que ca m’oblige a m’habiller a vivre differememnt, mais apr contre , on sait tres bien l’utiliser pour me faire partir de chez moi !voici une photo qui me vaut le surnom de debile, autiste et folle, avec el geste de la folie fait devant moi …qd on me voit passer !sans oublier le bruit encore une fois fait expres (cuillere ds la tasse, a une terrasse de café , avec une sourire bien narquois …ou ds le jardin voisin , lorsque on a entendu parler de ma singularite
voilà, a chQUE fois que je subis un trauma sonore, je pense a tout cela
ma souffrance, la souffrance des hyper, n’est pas comprise, ni prise en consideration au regard de la loi , ,
j’ai grossi a cause de ca, la grossophobie et le body shaming est arrivée ensuite , surtout a cause de ma facon de me vetir , les reflexion sexistes…DE tout cela, tres sincerement j’aimerais m’en foutre, mais ce n’est pas possible, on en peut pas oublier ,ni faire abstraction d’une douleur de l’ouie qui ensuite impactera sur la vie quotidienne toute entiere , encore moins des reflexions quasi constante…
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Je comprends tout à fait ta douleur et pas juste la douleur physique.
Un bruit de vaisselle dans un bar peut être douloureux parfois pour moi, donc je n’ose même pas imaginer ce que toi tu dois vivre.
J’imagine que tu es plus sensible à certains bruits que d’autres, oui il y a du bruit en ville comme en campagne, mais pas les mêmes.
P.S. Tu es vraiment mimi sous les snood )
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