Emotions et alimentations

Bonjour à toutes et tous.
J’ai lancé ce sujet sur l’ancien forum et à la demande de certain(e) je le poste aussi ici.
Voilà, j’ai enfin pris conscience d’une des raisons qui entraîne des soucis d’alimentations (grignotage proche de la boulimie, quantité…) venait d’un fort lien avec mes émotions. Ou plutôt de ma non gestion de ses émotions. Je suis quelqu’un de très réservé, presque secret qui ne montre rien (ou presque) mais pas de panique…je me soigne, enfin j’essaye.
Le soucis, c’est que toutes émotions (négatives ou positives) entraîne des conséquences. Et qu’après avoir réussi à perdre beaucoup de poids, parce que j’étais bien dans ma vie j’ai, depuis janvier dernier beaucoup repris. Et au vu du début d’année catastrophique, j’ai totalement perdu pied.

Alors le fond du problème et de mon sujet n’est pas vraiment la perte ou la prise de poids. Mais plutôt le cercle vicieux dans lequel je suis ( et pas que moi je suppose) depuis des années. Alors comme à plusieurs on est plus fort…je partage pour me sentir moins seule et avancer ensemble.

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Je suis dans le même cas que toi. Ce n’est pas vraiment les émotions dans mon cas mais le stress et les changements d’humeurs que me fait connaître le cycle hormonal.

Comme je l ai évoqué dans une de nos conversations , je suis dans le même cas .

Je suis retombée dans un schéma connu. C est à dire que la nourriture apaise une certaine douleur, m amène un certain oubli, et m aide à m endormir.

Comme toi cela n est pas obligatoirement d avoir repris du poids qui est le pire (je me suis remise à marcher donc en me remusclant ça va mieux) mais c est d assister comme un peu à tout cela, en me sentant comme impuissante.

Je connais les raisons profondes de tout cela, ce que je fuis exactement mais je n arrive pas a inverser le.processus.

Mais si je positive, je me dis qu au moins je rebouge et qu ensuite je ne culpabilise pas tant que cela et que je ne me traite pas mal. Donc je me dis que c est déjà ça !

En tout cas tu n es pas seule !

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Je t’ai répondu sur vlr, il va falloir que je fasse un copier-coller lol

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moi depuis 7 mois je ne m’alimente plus regulierement , apres une grosse deception ma facon de me nourrir a completement changé , si y’a des jours ou je me sens vraiment pas bien je ne vais pas manger, je sais que 'c’est pas bon pour moi ; je me sens souvent fatiguée ; je sais d’ou viens le soucis mais je n’arrive plus a m’alimenter comme il faut , mes émotions l’emporte toujours , je 'm’en veux d’etre comme ça mais je n’arrive pas a changer les choses

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il y a quelques années je m’étais inscrite sur linecoaching, le programme du Dr Zermati.
ça m’a fait un bien fou pour apprendre à écouter mes sensations alimentaires, à me déculpabiliser de manger des aliments soi-disant tabou, à gérer mes émotions.
ça a été une révélation pour moi.

en août dernier, je me sentais mal dans ma peau, monter mes 4 étages m’essoufflait, je me sentais pas bien dans certaines de mes robes.
j’ai donc pris la décision de contacter une diététicienne du GROS

j’avais gardé des réflexes appris sur linecoaching, mais j’avais zappé certains points
elle m’a expliqué comment fonctionnait la faim (petite, moyenne, grande), comment choisir certains aliments plutôt que d’autres au fonction du moment de la journée, m’a expliqué le mécanisme de dissolution des sucres…
à aucun moment je n’ai eu d’aliments à bannir (ça c’est vraiment un truc que je ne ferais plus du tout), elle m’a écouté, m’a félicité, à aucun moment je n’ai été jugée…

et pour en revenir au sujet initial, nous n’avons pas trop parlé de la gestion des émotions (sur linecoaching, il y avait la méditation en pleine conscience et c’est top) pourtant c’est un truc que j’ai du mal à gérer. je peux manger par fatigue, ennui, stress négatif (le stress positif non).
mais depuis le mois d’août, je n’ai pas eu tant que ça besoin de gérer mes émotions, j’ai eu des phases pourtant mais qui se sont régulés avec le reste du programme mis en place.

et hier, pour mon dernier jour avec elle, nous avons fait un bilan.
et là, elle a abordé les émotions.
qu’il ne fallait pas s’empêcher de manger un aliment plaisir, que ça faisait du bien au moral, qu’il fallait le substituer et pas le rajouter (par exemple, manger un gâteau au chocolat à la place d’un fruit en dessert et pas le fruit pour la bonne conscience et le gâteau pour le plaisir)
mais que l’alimentation n’était pas le seul moyen de se faire plaisir, qu’il fallait prendre soin de soi, aimer son corps dans son ensemble et que la ressource pour pallier aux émotions négatives pouvait être : appeler une amie et papoter, allumer une bougie dont on aime le parfum, aller au cinéma, lire un livre, aller se balader, faire du shopping (sans tomber dans l’achat compulsif pour compenser la nourriture), se faire les ongles, se faire couler un bain…
bref, tout ce qui nous fait plaisir (chacun est différent), prendre du temps pour soi.

et j’ai adoré cette réponse.
je le fais déjà mais je me dis que le faire en pleine conscience c’est plus impactant.
se dire, j’ai cette émotion qui me fait mal, je prends du temps pour moi, je me fais couler un bain, j’allume une bougie, je mets la musique qui va bien (ou je prend un livre) et je me détends (et rien n’empêche de manger un carreau de chocolat en même temps mais comme on est dans l’eau on mangera pas la tablette^^)

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Merci pour ton témoignage @Yayie !

J ai connu cette période pendant un moment, mais je ne peux pas retrouver cet état actuellement. Les témoignages des autres sont source d espoir !

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Je vous remercie les filles. Je vais prendre le temps de vous lire et de vous répondre, car quand j’ai voulu le faire on m’a dis “nombre de message limité” et là aujourd’hui la vrai vie m’attends. J’aurais plus de temps demain. Belle journée à vous tous et toutes.

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Orfee, il m’arrive parfois d’avoir des moments difficile et que cela joue sur mon alimentation.
Déjà ne culpabilise pas, nous sommes humains et ne pouvons pas être parfait.

Il y a plusieurs points sur lesquels tu peux travailler.

  • D’abord au niveau des sensations alimentaires.
    Que tu te laisses emporter par les situation et les sentiments, cela arrive, cela arrive aussi de manger au delà de sa faim pour une occasion spéciale. Là l’important c’est de ne pas te sentir coupable, de ne pas te sentir trahit par ton corps. En fait, le lendemain tu dois faire confiance à ton corps, normalement tu n’auras pas faim ou moins faim, donc écoute tes sensations et mange moins. Surtout écoute ta fain et ta satiété, c’est toujours le secret :slight_smile:
    Tu peux commencer par écrire pour toi sur un carnet, en parler à un/e ami(e … pour que tu avances il fait que cela sorte de toi.

  • L’autre point à travailler, c’est ta gestion des émotions.
    Souvent, je conseille d’essayer de comprendre pourquoi cela te touche autant, c’est une chose important mais cela peut être un long travail. Tu peux le faire seule, mais c’est quand même plus facile avec l’aide d’un professionnel.
    Donc, en attendant d’avoir démêler ce potentiel sac de noeud, c’est au niveau de tes habitudes de vies que tu peux travailler et évoluer.
    Pour ma part, il y a deux choses qui fonctionnent, que je mets en place quand ça va bien pour que cela devienne une habitude, comme cela je peux compter sur ces 2 activités quand mes émotions s’embales.

  1. Faire de la méditation.
    J’ai une bande audio de 15 min :headphones: (c’est en anglais, j’imagine qu’on peut trouver des équivalents en français), un jolie carnet avec des fleurs en couverture (pour la symbolique).
    Je prends 15 min ( si tu as le temps de prendre une douche, tu as le temps de prendre 15 min pour la méditation), et je tente de vider mon esprit … attention je dis je tente car parfois il y a des idées parasites qui ne veulent pas me laisser tranquille, mais ce n’est pas grave.
    Une fois que la cloche de fin de méditation sonne, j’ouvre les yeux et tranquillement je prends mon carnet et je note le jour et toutes les pensées qui ont traversés mon cerveau (pas la belle d’essayer de ce souvenir, tu notes juste celles qui restent en tête). Puis je referme mon carnet, je sais que les pensées sont là si j’en ai besoin, mais je les ai enterré (enterré sous un jolie parterre de fleurs) dans mon carnet que je pose dans un coin, près mais pas sous mes yeux.
    Avec cet pratique, il m’est plus facile de me concentrer et de décharger mes émotions.

  2. Le sport
    J’aimerais être plus original, mais je ne peux pas réinventer le monde, aller nager ne serait-ce que 2 fois par semaine, même si parfois je ne reste que 30min dans l’eau, aller marcher un petit peu tous les jours (ce qui peut aussi être fait sur le trajet pour le boulot), cela permet d’évacuer les tensions qui s’accumulent dans le corps et aussi de se vider l’esprit.
    Bon après moi j’aime la nage, mais cela peu être une autre activité, une que tu aimes, que ce soit en groupe ou en solo, zumba, vélo, danse africaine … même un jeu de danse sur wii ou kinect …

J’espère que mon expérience t’aidera à sortir de ce moment difficile.
Surtout, souvient toi que ce n’est pas grave, tu es simplement un être humain avec des sentiments et pas un robot :hugs:

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J’ai mal au pied, ça m’inquiète, j’ai bouffé des bonbons.

Cela fait longtemps que tu as cette douleur ? Pourquoi est-ce que cela t’inquiète, de quoi as -tu peur ?

On sait que les coups de bonbons, cela calme juste pendant un instant, donc maintenant ce que tu peux envisager c’est de trouver une solution pour cette douleur, et si tu n’as pas pris de rendez-vous avec le médecin, peut-être te demander pourquoi ?

Lu et rattraper. Vos réponses sont denses et très intéressante, j’espère ne rien oublier. Pour commencer, ça va mieux Chapinette, tu as une idée de la cause de ce mal de pied?

Saralou, comme toi je sais d’où viennent ses émotions positives ou négatives (avec des causes plus ou moins graves) et comme on en a déjà parler, en ce moment c’est un véritable tsunami et ma crainte est de perdre complètement le contrôle. Et je te rejoins sur le fait de se voir totalement impuissante contre ça. Ca me met en colère contre moi même, ce qui bien sûr…alimente les émotions qui me font manger (cercle vicieux bonjour…:sunglasses:)

Liberta, garde courage surtout. Est ce que tu as tenté, les jours ou ça ne vas pas, de manger quelque chose qui te fait vraiment plaisir ? Au moins pour tenter d’inverser les choses?

Yayie, merci pour ton message, il me montre que rien n’est impossible. J’ai été suivit 2 ans par une diététicienne et ça avait vraiment bien marcher…parce que j’étais prête et en état “mental” d’y arriver. Le soucis c’est que depuis 1ans, les rdv ne servaient qu’a constater que les chiffres sur la balance augmentaient. Pas top pour l’estime de soi. Quand elle m’a re-demander d’écrire mes repas (la galère) j’ai omis des choses, puis je me suis décider a tout écrire sans rien oublier (la cata quoi) mais à mettre en face ma journée et mes émotions. Chez moi ça a fait tilt, mais elle…elle à hallucinée ! Mais cette prise de conscience n’a pas changé grand chose, et j’ai fini par lui dire que j’en avais assez de venir constater que le poids montait en permanence sans pouvoir rien y changer et que connaissant maintenant la cause, j’alllais m’attaquer à ça avant de revenir. C’était y à 6 mois et rien ne change vraiment…
Dans ton message tu dis qu’il y a d’autre moyen de se faire plaisir que l’alimentation, mais j’ai déjà du mal à me faire plaisir tout cours (ou qu’on me fasse plaisir) alors…ça va être galère. Pour les diversions (appeler une amie, aller balader…) j’essaye, et quand j’y arrive ça marche. Mais ça ne suffit pas. En plus en ce moment, je suis capable de faire les deux…aller promener pour faire diversion…Et m’enfiler des chocolats en rentrant…

Je pense que tu as bien analysé que la colère contre toi même ne t aide pas. C est en cela que malgré la reprise de poids je ne me sens pas si mal je crois c est que je ne culpabilise pas.

En thérapie, il y a longtemps, quand je me traitais tellement durement sur le fait d avoir pris tant de poids, la psy m avait dit que j avais fait ce qu il fallait pour survivre. Ça m avait fait du bien.

Et je me dit que je fais ce qu il faut pour survivre également maintenant.

Comme toi, je n ai plus tellement d autres sources de plaisir que la nourriture. J essaie consciencieusement tous les jours, mais je dois un peu me forcer, genre aller marcher, la musique etcc. Donc je comprends bien ce que tu veux dire Orfee.

J ai lâché prise sur le fait de manger au dela de ma faim. J ai juste réussi à reattendre d avoir faim avant de commencer le premier repas de la journée et à de marcher. J ai tendance à me dire que c est déjà ça ! Les crises la nuit sont en train de se calmer.

J essaie de me dire de ne pas mettre de pression pour tout réussir en même temps. Quand cela avait marche il y a quelques années cela était assez facile, donc au final c est pas le moment

J’ai coupé le message en deux, histoire de vous laisser souffler !

Anne…j’ai beaucoup de mal a accepter d’être “humaine” (a ne pas être parfaite…ça, ça va). Ce qui m’a beaucoup frappé c’est que j’avais fait un test pour rire avec ma soeur, c’était “quel personnage seriez vous dans tel série”…je suis tombé sur les “robots” qui tuent les humains en leurs enlevant toutes leurs émotions…(les cybermans dans Doctor Who si ça parle à certains…) ça veux tout dire.

En fait tout ce qui est gérer/écouter sa faim, je l’ai déjà fait sans soucis, les repas de fêtes et les lendemain…mais à l’heure d’aujourd’hui je sais que le problème n’est pas là. L’idée du carnet me plaît bien. Reste à accepter de se retrouver face à ses émotions. Et de se poser comme tu le propose Yayie, c’est bien aussi, comme tu dis arriver à ce dire “j’ai cette émotion qui me fait mal, donc je prends le temps de…” j’essayerais de l’appliquer.

Pour la gestion des émotions, oui c’est un énorme nœud. Je suis déjà aidé par un professionnel, mais c’est un tel noeud que j’ai l’impression que je ne m’en sors pas. En plus ça n’impacte pas que l’alimentation alors, je vous dis pas l’état du cerveau :exploding_head: D’où l’idée du poste pour avancer ensemble! Pour la méditation, je la conseil beaucoup mais…faite ce que je dis…pas ce que je fais…et le sport, j’essais aussi. Après en ce moment je suis limité niveau budget (pour la piscine) par la météo…il pleut non stop depuis quasi 2 semaines…et parfois par ma patte folle ! Et je ne suis pas fan du sport en boîte…alors…!

En tout cas, je vous remercie. De vous lire me permet d’ouvrir de nouvelle piste et je crois que j’avais vraiment besoin de témoignage et de bienveillance. :upside_down_face:

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Saralou…ça me fait très bizarre de te lire, car ça fait un écho dans ce que je vis maintenant…C’est dur et en même temps ça fait beaucoup de bien. Merci. La phrase de ta psy…je comprends que ça t’ai fait du bien. A un moment je me suis faites un peu peur, quand en voyant tout mon gras, je me suis sentit en « sécurité ».
J’essaye de re-marcher un peu sans me dire que je fais du sport. J’essaye juste d’avoir « une activité » par jour. Aller promener à la plage, aller promener tout court, faire les box (si si c’est du sport), faire les magasins avec une amie. Une chose qui me « fasse marcher » sans forcément me donner l’ordre de faire du sport.
Et sur ta dernière phrase…je crois que je n’ai toujours pas accepter que « ce n’est pas le moment. »

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Pour le sport tu fais ce que tu peux
Si c est une ballade de 15min à vitesse d’escargot à l’heure du déjeuner c’est déjà ça !

Pour les émotions, c’est un travail que je conseille de faire avec la personne qui te suit.
D’où te vient ces peurs ?
Pourquoi penses-tu ne pas pouvoir les gérer?
Quels sont les stimulus qui déclenchent cette peur ?
Écoutes-tu l’enfant en toi sans réaliser que tu as grandi et que tu as les armes pour te protéger ?
Penses-tu que l’adulte en toi n’est pas capable ?

Tu ne pourras pas tout résoudre d’un coup, mais un pas à la fois c’est déjà bien.
Tu as fait le choix de vouloir t’en sortir, félicites toi car c’est déjà une grande avancée :raised_hands:t3::raised_hands:t3:

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Ah oui, j’oubliais, j’ai une question.
C’est quoi le pire scénario si tu perd le contrôle ?

Je trouve top que tu arrives déjà à te bouger, sans te mettre la pression sur « je dois faire du sport ».

Je trouve la question de Anne sur le contrôle très intéressante !

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Pour le côté sport, il à vite fallu que je me fasse à l’idée que j’étais limitée, les fois ou je n’ai pas écouté ma patte folle…c’est 2 semaine de canapé…! Donc…on reste sage et raisonnable car à l’opposé je ne suis pas adepte du canapé (enfin si de temps en temps comme tout le monde) mais dans l’ensemble j’aime bouger et m’aérer.

Merci pour tes questions Anne, je vais cogiter là dessus. Sur la dernière, à savoir que se passerais-t-il si je perds le contrôle…et bien…je sais de manière consciente et raisonnée qu’il ne se passera absolument rien…sauf que l’inconscient n’est pas d’accord.
Je sais que je devrais être fière de prendre les choses en main (la globalité) mais…je ne vois pour le moment que le négatif. Mais bon, je progresse, je progresse.
Bon je sais que c’est moi qui ai lancé le poste, mais je n’arrive pas à m’enlever de l’esprit que je suis égocentré à ne parler que de moi…

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Mais tu oublies un détail Orfee, pour être avec les autres, pour les aider il faut d’abord prendre soin de soi. Alors logiquement une personne généreuse doit aussi penser à elle sinon elle ne peut pas bien aider les autres!
Oui il faut être égocentré à certains moments de nos vies, quand nous en ressentons le besoin, quand des signaux d’alarme s’allument. Ça nous permet d’être bien, de grandir et ensuite d’être avec les autres, de les aider. Mais il faut accepter un temps pour chaque chose…

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