Pour cette pathologie, impression maintenant à comprendre ce que un ancien collègue me disait sur lui.
Pourriez vous me définir mieux les symptômes du TDA?..
A cet ancien collègue:
Il avait un esprit de contradiction immédiat.
Avec ensuite son auto-narration de 20 ou 30 ou 40 minutes pour en conclure à la finale que j’avais raison.
Je ne prêtais plus du tout attention à ce qu’il disait pendant son discours…
Il se parlait à lui même…
Je lui ai fait cette remarque il y a environ trois mois comme quoi, pour qu’il aille mieux, il fallait qu’il change.
Et pour changer, qu’il prenne conscience de son comportement de frustré.
C’est de là où il m’a parlé de sa difficulté à ce qu’il puisse se concentrer…
Pour moi: je l’ai pris comme du foutage de gueule…
Je m’étais dit que je ne suis pas assistante sociale.
Je n’ai pas de nouvelle de lui depuis et je ne cherche pas à en avoir.
Ne plus le voir est pour moi de la bouffée d’oxygène…
Je ne connaissais pas du tout l’existence de cette pathologie.
Il ne m’a pas nommée sa pathologie à lui.
Il me parlait de sa difficulté à lui: « à se concentrer »…
Dans sa vie, il vit et à grandi depuis toujours, dans un environnement plus que stressant.
Et je me pause la question si le stress intense et chronique depuis toujours n’a pas provoqué chez lui cette pathologie là?..
Le TDA, ne peut pas apparaitre, c’est un trouble neurologique que l’on a à la naissance, après il est vrai que les circonstances peuvent l’amplifier à certaines périodes et qu’au contraire à d’autres périodes la personne peut trouver des manières d’éviter, de contourner les problèmes, par exemple en se mettant des post it partout chez lui pour se rappeler ses rdv, d’avoir un jeu de clé à divers endroits de la maison…
Certaines personnes sont diagnostiquées durant l’enfance suite à des problèmes à l’école notamment. Ceux qui ne sont pas diagnostiqués c’est généralement parce qu’ils arrivent à vivre avec et du coup ils ne sont pas diagnostiqués adultes sauf si cela empire, comme dans le cas de mon chéri (oui on s’est remis ensemble finalement…). Je ne peux pas dire que ce collègue est atteint avec cette simple description, il n’y a pas que la difficulté à se concentrer qui caractérise le trouble…
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Est-ce que ça changerait quelque chose à votre relation s’il n’avait pas été diagnostiqué ?
Déjà il n’aurait pas de traitement, et le traitement l’aide, je pense que déjà ça ça joue sur la relation.
Ensuite quand ton compagnon oublie de ranger 1 étage sur 2 du lave vaisselle, laisse en plan ses vêtements là où il se déshabille, oublie ce que tu lui as dit… Et qu’il n’a pas de diagnostique, je pensais qu’il le faisait exprès, qu’il en avait rien à faire de moi ni de m’aider… Donc oui le fait qu’il soit diagnostiqué fait que moi je peux comprendre pourquoi il ne fait pas des choses et que ce n’est pas de sa faute.
Donc je pense que le diag est utile.
Par contre ça complique les choses d’un autre coté car il faut qu’il apprenne à vivre avec ce trouble, pas contre lui. Je compare ça à mon diabète. Diabète ou TDA c’est à vie, soit on vit avec en essayant de trouver des solutions, des astuces, de comprendre comment ça fonctionne, de s’investir soi même, de se débrouiller… Soit on lutte contre, on demande aux autres de nous prendre en charge, on ne s’investit pas… Lui est plutot dans le 2ème cas en ce moment, il voudrait que ce soit moi et les autres qui s’adaptons à lui, qui sachions comment lui parler, qui comprenions rien qu’en le regardant dans quel état d’esprit il est… Ce n’est évidemment pas possible. Mais je suis sûre qu’il peut y arriver…
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