Le voilà, le fameux "effet yoyo"

Voilà voilà, j’y suis.

En 2014, je commence à changer mon alimentation et en deux ans, je perds 45 kg.
Depuis mon accouchement fin 2017, ça remontait légèrement mais de manière contrôlée. Et là, ça fait quelques mois que la montée s’accélère. Par rapport à la fin de ma perte de poids, j’ai repris 15kg. Ça reste une perte nette de 30 kg, certes. Ça va, sauf que ça semble s’emballer, pas moyen de stabiliser, pourtant je n’ai pas l’impression d’avoir modifié quoi que ce soit à mes habitudes.

Pour autant, je n’ai vraiment pas envie de reperdre, non pas que ce fut difficile, je l’ai bien vécu, mais je sens que ça n’aurait pas de sens aujourd’hui, et je n’y arriverais de toutes façons pas. Je fais mon petit programme perso de remise en forme et ça, ça me va. Ce qui ne me convient pas c’est que la montée semble inexorable, je n’ai pas très envie d’être très lourde à nouveau, ma santé ne me le permettrait pas (ostéoporose, etc.). Je m’accroche en me disant que c’est peut-être du muscle qui va m’apporter tonicité mais je n’en ai aucune garantie surtout que je rentre mal dans mes pantalons, ce qui n’est pas un signe extraordinaire de tonicité musculaire.

Un moyen d’adoucir une pente ascendante ?

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A te lire: je pensais justement que c’est la formation de muscles qui penchent sur la balance à monter!..

Actuellement?..
Idem pour moi: je prends du poids.
C’est nerveux actuellement pour ce qui me concerne.
A dire: inquiétude de notre époque actuelle.
Pour un samedi après midi: je vois quantité de boutique et même ceux de la restauration qui sont : fermés à compter de 13h00?..
Jamais vu cela jusqu’alors.

Pour me calmer: je me défoule à …
Faire quelques km.
Sur…
3 bonnes heures?..
A dire que …
Je me réconforte que de toute façon, tétue comme je peux l’être, lorsque je ressens un blocage à me prendre en main, il est inutile pour moi de rester chez moi entre 4 murs à y essayer…
Aussi?..
Foutu pour foutu pour de l’administratif, je vais m’administrer une remise en forme via 3 ou 4 ou 5 heures de marche…
Lorsque je commence?..
Je ne sais pas pour combien de temps cela sera.

Mardi?..
Elagage dans un quartier.
Embouteillage +++.
Déviation par un périmètre de sécurité.
Je me suis dit que j’allais arriver en retard à mon rdv…
Je me suis alors dit un:

  • « je m’en fou!!! : Je vais courir !!! »

J’ai couru.
Surprise à pouvoir courir.
Qui plus est: surprise de courir comme si j’avais « de nouveau » : 15 ans!!
Je suis sûrement actuellement à 85 kg.
J’étais vers les 108kg en 2018.
A mes 15 ans: j’étais dans les 55 à 60 kg je pense.

Le lendemain: courbatures ++++ aux quadriceps.
Hier encore.
Cela m’a fait sourire.

Il n’empêche que…
Pour ménager mes articulations…
Je raisonne comme une vieille…
Je vais priviligier la : « marche »…
Et l’auto massage pour me calmer. Me chouchouter. Et donc?.. Diminuer mes compulsions de manger lorsque préoccupée…

Aussi?..
Marche, photo, musée, pour t’occuper avec ta famille.
Que tu vives des moments qui soient fabuleux avec les tiens!
Et par là: arriver à déconnecter de préoccupations.
Si tu connais actuellement des préoccupations qui en seraient les causes.

Actuellement: je n’arrive pas à me coccconer à me faire de la cuisine.
Je mange comme une américaine!!!
A dire: ce qui me tombe sous la main.
Ce qui m’est à portée de main.
Ce qui se mange facilement, illico presto, et basta.
Soit?..
Des trucs dégueulasses au goût…
Comparés aux plats cuisinés, cuisinés, et cuits à leur « juste mesure »…

Hello Chapinette.

Je suis un peu dans la meme situation en ayant perdu beaucoup moins que toi.

En 2015 j avais perdu 25 kilos a coup de 5 kilos par annee, sans régime mais en avancant sur l émotionnel, reprise d activite physique et découverte de la RA comme decrite dans VLR.

Je suis dans l effet inverse je remonte a coup de 3 kilos par an environ.

Comme toi ca m est un peu egal (j ai readapte mes vetements) mais ce qui fait un peu souci c est que cela ne s arrete pas.

J en ai parle a mon medecin mais on me repond a votre age, avec votre ovarectomie et votre traitement contre la recidive du cancer c est normal. Depuis 2015 j ai repris 10 kilos.

Quand j essaie de controler ca part en couilles chez moi. Donc actuellement j essaie plutot de redecouvrir les sensations de faim et satiete (le plus dur pour moi).

Mais bon c est pas evident je trouve.

Je ne peux t aider malheureusement mais je reste attentive a ce post.

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Salut Clapotements, si je reformule, tu veux dire qu’en bougeant, tu as pris du poids en muscles et ta tonicité de jeune fille (félicitations) en est témoin, c’est bien cela ? Et cela simplement avec tes longues marches ? Sont-elles régulières ou simplement sur un coup de tête (procrastination administrative si j’ai bien compris) ?

Salut Saralou, c’est déjà bien de ne pas se savoir seules.
J’ai l’intuition que le seul truc qui permettrait de ne pas regrossir est de faire de la musculation de manière assez intensive, ce qui me paraît hors de portée, même si j’ai vu passer l’autre jour un article sur France info qui parlait d’une américaine qui s’est mise à la muscu à 71 ans en surpoids et qui est aujourd’hui à 75 ans une reine du fitness.

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Actuellement: boulimie car préoccupée.
Nerveuse ++++.
Ce n’est pas parce que je marche que je vais bien.
La marche me permet de ne pas me permettre à me « réfugier » dans la boulimie au niveau comportement.
Je marche.
Pas du vite.
Lorsque en colère, énervée, … : « fuite » dans une activité pour calmer mes nerfs, préoccupations, … Pas de vouloir maigrir. Mais me calmer.
Ce n’est pas parce que je marche que j’ai arrêté la boulimie et la mal bouffe.
Certaine que j’aurais pris plus si pas « fuite » via l’occupation de marcher.
Actuellement, je connais des journées où je ne suis pas tenable.

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Clapotements, je comprends maintenant que tu marches lentement mais sûrement pour contrer des pulsions boulimiques, et donc probablement pas sur une base régulière. Tu décris des sentiments de colère dans ces instants et c’est quelque chose qui m’intéresse.

Saralou, je sais que tu es végétarienne, étais-tu omnivore avant ? Si oui, dans quel état d’esprit as-tu adopté ces changements d’habitudes alimentaires ? Étais-tu habitée de sentiments particuliers au moment d’adopter ces nouveaux réflexes ? Cela est-il venu progressivement ?
As-tu de nouvelles habitudes depuis ta perte de poids ?

Je ressors de ma perte de poids avec quelques nouvelles habitudes adoptées, je le sais maintenant, à vie : ne jamais avoir envie de boissons sucrées ou de certains types de restaurations type sushi ou burger sur une base régulière.
Cependant l’habitude de grignoter m’est restée et j’ai parfois envie d’un verre de vin.

Alors j ai ete officiellement omnivore parce que dans ma campagne natale il n y avait pas trop de place pour ma "sensiblerie ". Mais j en mangeais tres peu. Le poisson j en mangeais pas non plus.

Jeune adulte je mangeais un peu de poulet. Donc j etais obese plus par le fait que je mangeais beaucoup de sucré en plus de ma nourriture equilibree. J ai vecu le passage au vegetarisme equilibre comme un soulagement d etre plus en accord avec moi meme et de m affirmer, j ai ose avertir les gens lors d invitation par exemple.

Des nouvelles habitudes pas tellement, j ai eu une periode ou je mangeais moins de chocolat ou de choses sucrees, mais c est plus le cas maintenant. En fait le mieux pour moi c est quand on part avec notre bus, je mange beaucoup moins de choses sucrees (je pense que le fait d etre tout le temps avec mon mari et ma chienne m apaise et je mange pas au dela de ma faim. Par ailleurs on visite on se balade.

Mac do etcc j en mange encore, je rajoute souvent une salade donc pour moi c est ok. Je ne bois pas d alcool par contre donc ca ne m a jamais manqué.

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Merci pour ta réponse.

Je comprends que tu as toujours été végétarienne de coeur et donc tu n’as pas réellement vécu de transition omnivore->vegé.
C’est bien que tu aies pu revenir à ce que tu es bien que tu aies été contrariée dans le passé. Dommage pour moi, je trouve ça fascinant les gens qui changent totalement d’habitudes alimentaires, par conviction, ça m’interpelle.
De même que ceux qui observent des jeûnes religieux et ne semblent pas altérer leur rapport à la nourriture.

Je me questionne sur des changements d’habitude à très long terme. Est-ce que vouloir changer ses habitudes, c’est forcer sa nature et a toute chance d’échouer ou est-ce que cela peut se faire dans un environnement particulier.

Les changements que j’ai observés dans mes habitudes alimentaires, je ne les ai pas forcés. En limitant mes prises alimentaires, j’ai essayé d’identifier ce qui m’apportait le plus de restauration (au sens se restaurer physiquement et mentalement) et les boissons sucrées et nourritures que j’évoque ne m’apportaient rien (au contraire du chocolat et autres biscuits ou le verre de vin, je précise pour qu’on ne m’accuse pas de diaboliser des aliments, c’est juste un rapport personnel à certains aliments), il a donc été facile de m’en passer.
Donc, je n’ai pas réellement apporté de changement, de mon sentiment.

Tu dis aussi que tu as identifié des moments de bien-être comme source d’apaisement dans les prises alimentaires.
Tu parles d’apaisement par l’entourage, et ça m’évoque que mon petit doigt me dit que ma perte de poids est en trois étapes : 1/retrouver ses repères alimentaires 2/retrouver ses repères corporels (activité physique, soins, beauté) 3/retrouver des liens sincères avec les autres. Lorsque tout cela sera complet, je pourrai parler davantage. J’en suis à l’étape 2 et c’est un tout.

J’ai le sentiment de brasser du vent ou d’inventer le fil à couper le beurre. Si quelqu’un a une autre vision, c’est ça qui m’intéresse.

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Personnellement c est sur que ce qui m apaise c est le lien et les bonnes relations avec les gens que j aime, le souci pour moi est que ca reveille aussi des angoisses de perte (par la mort) qui s ils ont toujurs ete là, etaient je pense mis plus en sourdine avant la mort de ma soeur. Donc au final je pense que je ne m en sortirai jamais vraiment.

Ma démarche est donc d essayer de vivre les beaux moments sans trop fuir mes angoisses et d accepter cette aide de la nourriture. Manger est lié a la vie pour moi. Pouvoir aussi "trop "manger est quelque chose que je vois comme une chance. En effet, j ai trop vu de gens ne plus pouvoir manger a cause de maladies.

Mais s il y a plus de moments ou je compense, logique que je grossis. Donc j essaie d accepter puisque le contrôle declenche des crises la nuit.

C est toujours interessant d echanger sur le rapport a la nourriture en tout cas.

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Il existe un truc dont j’ai peur est … : le sel.
Du fait du diabète, je me suis déshabituée au sel.
Jusqu’au moment où les analyses en ont montré une carence +++.
Récemment: douleurs au coeur car hypotension +++.
Sûrement dû à cette carence.
=>
Je me remets à manger salé.
Et, redécouvrir le goût du sel et à l’équivalence que j’ai au sucre.
Soit?.. Un comportement alimentaire compulif envers le sel et le sucre!!!
A en passer à du coq à l’âne.

L exces de sel est plutôt mauvais pour les reins et pour l hypertension.

De toute facon meme si tu deviens diabétique un jour on ne te suprimes plus le sucre. Ma mere est diabetique et elle a droit a des petites collations sucrée entre les repas (part de tarte, biscuits) et ses repas sont normaux.

Je précise que ma mere est mince et s est toujours beaucoup privée de peur de devenir diabétique (son pere l etait ) et elle l est devenue quand même.

Je suis obese et je mange du sucre raffiné tous les jours je ne suis toujours pas diabétique.

Il y a d autres facteurs.

Es tu diabetique ou as tu peur de l être ?

Mon grand père était diabétique.
Le diabète a été dépisté chez moi lorsque obèse +++.
En 2022, je ne regarde plus ma glycémie…
Politique de l’autruche ou bien: ras le bol total.

Cela m’est arrivé parfois.
Constat qu’elle était « normale » ou bien élevée lorsque la veille, boulimie.

Je m’étais déshabituée au sel, par le discours éducatif médical incessant, à devoir « à tout prix », éviter : le gras, le sucre, et le sel.
Lorsqu’un médecin a vu mon taux de sel (NaCl) dans le sang qui était comme « absent »/« nul », il a piqué une crise de colère +++.

En 2022: je mange du sel par « à coup ».

Comportement compulsif. Je mange.
Parfois, je mange de façon compulsive du sel.
Ex: pain + beurre + cristaux de sel.

Comportement compusilf.
Idem pour le sucre.

Idem pour la cuisine « bonne bouffe »/« malbouffe ».
La malbouffe est :
1- la cuisine cuisinée à la cuisine industrielle, ingurgitée en 15 ou 20 ou 30 minutes lorsque au travail ou bien en solo. 15,20,30 minutes en solo car mangé de façon « automatique ».
2- La malbouffe est devant un ordi, à entendre la radio, ou être contrainte d’entendre de la pub, ou de la « musique » qui tape sur les nerfs.

Dans l’ambiance conviviale, repas avec des personnes, sans ordi, sans TV, sans radio, sans pub.
Ce qui fait que l’on savoure le moment et que l’on déguste aussi le plat.
Par l’absence alors, de stimulations électroniques incessantes et/ou imposées, qui bouffent les sollicitations incessantes des neurones du cerveau.
Et donc, question concentration/plaisirs , l’impact en est une difficulté, ou bien, une absence à pouvoir savourer la nourriture avec le moment convivial.
Ceci de façon consciente et/ou inconsciente.

Les nerfs sont sursollicités!!!
Depuis l’'existence du … foetus!!!
Où la mère vit dans une société où les stimulis sont incessants et imposés.
De génération à génération, les gens pètent un câble, sont à vif, etc…
Existe depuis une dépendance/addiction aux stimulis !!!
Sans stimulis: ambiance différente. Difficile de passer du coq à l’âne.
Il est difficile à « pouvoir » connaître une ambiance sans stimulis imposés et constants et sur le long terme et de vivre de façon conviviale et sereine, etc…
Soit: un monde à l’eau de rose.
Soit: l’équivalent à une ambiance « romantique ».
Et non plus « concrète » dans ce monde, composé à 98% de …: « virtuel ».

Prise de conscience que: mes comportements compulsifs sont probablement, certainement, pour beaucoup, dûs au: mode de vie de la société industrielle dite « moderne ».

Hello,

@Saralou ce que tu décris sur les situations qui te mettent mal t’arrivent-elles aussi dans le bus ou dans d’autres circonstances ? J’essaye de faire le parallèle avec d’autres circonstances qui sont les miennes (en famille).

@ClapotementsFurieux peut-être que tu pourrais essayer d’envisager de penser au jour le jour sans spéculer sur ce qu’il pourrait t’arriver sur la base d’autres témoignages ?

Ces quelques derniers jours je me sens bien par rapport à la bouffe et l’activité physique, j’ai une ligne plus claire tracée devant moi et c’est ce dont j’ai besoin.

@anon67814610 j ai moins d angoisse de mort de moi ou mon mari dans le bus je ressens le bus comme une petite bulle. Mais c est aussi parce que depuis la pandemie on reste en suisse donc je m y sens mieux qu a l étranger .

J ai eu quelques angoisses cet été quand le monsieur du camping car de la place a cote de nous au camping est tombé mort devant sa table. J ai eu quelques nuits plus difficiles. Apres j ai reussi a reprendre le cours des vacances mais on est parti tres vite au petit matin.

Saralou, en étant végétarienne, par quels aliments tu te nourris en protéine?

Pour moi, je les trouve dans la viande, le poisson, l’oeuf ou le laitage.
Et récemment, je me suis posée la question en cas de pénurie de source de chaleur, à en quoi est il utile de cuire la viande ou le poisson. Est ce un mode culturel ou bien nécéssaire à la santé?

Je trouve des proteines dans les oeufs, les produits laitiers, le soja, le seitan, les légumineuses (lentilles pois chiche etcc) les aliments complets (pain, riz, pates, ble) l avoine.

@Saralou , ce que tu as vécu dans ce camping est traumatisant ! J’essaye de me dire en pareilles circonstances qu’il y a un effet de notre cerveau qui nous rend plus empathique avec ce qui se passe proche de nous qu’éloigné. Et que ça n’a pas plus de raison de nous arriver qu’une personne qui se ferait foudroyer sur l’Ile de Pâques au même moment.

@ClapotementsFurieux , on cuit la viande (ou le poisson) par hygiène et par goût. La viande crue peut être attaquée par des bactéries nocives que l’on tue par la chaleur. On peut manger de la viande/poisson cru(e) en respectant des règles d’hygiène scrupuleuses, notamment la fraîcheur des produits. La cuisson permet également de développer d’autres saveurs et récupérer des sucs pour faire des sauces, bouillons, fonds, bisques…

Je te conseille d’aller visiter l’expo Banquet ! à la Cité des Sciences. J’y étais, c’était très bien et instructif.

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Merci Saralou et Chapinette!!!
Je me renseigne illico presto pour l’expo Banquet à la cité des scieces !!!

Portez vous toutes les deux bien!

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Saralou, le seitan, c’est quoi? Et comment le preparer?..

Le couscous : je ne sais pas le préparer et le cuisiner.
Est ce que le couscous est à base de blé ?

Là, j’ai perdu 2 kilos. Sans le vouloir. Impact de la chaleur: je mange des légumes crus ++++.
Pour me calmer: marche +++.
Ce matin, je vais me faire de la gymnastique avant 7h00.
Insomnie depuis 5h00.

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