Merci Slow, c’est ce que tout mes amis me répète…et pourtant je n’ai vraiment pas l’impression d’être généreuse avec eux. Alors j’accepte d’être égocentré…sur ce poste. Comme tu dis, il faut accepter le temps des choses et ça j’ai du mal.
Anne je reviens sur une de tes questions…est ce que j’écoute l’enfant en moi. Pas du tout et surtout comme tu dis, je ne pense pas avoir les armes pour me protéger. Donc, l’alimentation et le poids est un très très bon moyen de mettre les autres à distance, de me protéger des autres. Je sais que c’est un énorme soucis sur lequel je travail aussi. Car je sais que les soucis d’alimentation ne sont qu’un symptôme.
Pff, il faudrait arrêter de monter sur la balance, arrêter de mettre de plus en plus de vêtements aux placards parce que trop petit, arrêter de se regarder dans le miroir en se disant « quelle horreur », arrêter de se sentir coupable devant son assiette…Bref arrêter de se faire du mal qui ne sert qu’à alimenter le problème. Et essayer de voir le positif…
Oui tu as raison, mais ça c’est la théorie parce que pour le moment je fais tout ce que j’ai écris et forcément…tout est négatif et plus ça va plus je m’en veux. J’ai vraiment la sensation de ne jamais pouvoir sortir de ce cercle vicieux. Parce que forcément…s’en vouloir génère une émotion qui génère une crise de grognotage, hyperphagie…trop génial…
Il m’est venu une question au sujet de l’alimentation : connaissez-vous vraiment vos goûts ? Quand j’étais très grosse je mangeais des trucs dont je sais aujourd’hui qu’en fait, je ne les aime pas spécialement. J’ai appris à goûter et reconnaître qu’il y a certaines choses dont je pouvais me passer et d’autres, en manger plus souvent car j’aime vraiment, pour plus de satisfaction. Et ça n’a rien à voir avec des considérations de croyances diététiques, par ex. la poire est réputée « saine » et je me suis aperçue que j’aimais ça pas tant que ça, et je pensais par exemple que je n’aimais pas tant les bugnes par exemple alors qu’en fait je les aime bien (exemple d’aliment considéré comme peu diététique).
Il me semble connaître assez bien mes goûts maintenant. Je ne me force plus à manger des choses dont je n ai pas envie. Par contre je mange trop de choses qui me font envie, en particulier le sucré !
Pour te répondre Chapinette, oui je pense que je connais bien mes goûts, y à des trucs qui ne passe vraiment pas. Après comme Saralou, il y à trop de truc que j’aime. Mais ta question mérite d’être creusée, peut-être que j’aurais de surprises !
Pour te répondre Lyla…j’ai l’impression que c’est une grosse catastrophe, émotionnellement dur. Niveau alimentaire ça se ressent. Je mange des choses qui me donne envie, sans culpabilité sur le moment. Sauf qu’après en faisant le « bilan » de la journée je m’aperçoit de la quantité et du déséquilibre complet. Je vais être obligé de retourner acheter quelques vêtement car les autres deviennent trop petit. Alors que j’étais tellement fière d’avoir refais ma garde robe. Tout ça n’aide pas à maintenir un moral au beau fixe. Pour ce qui est des solutions…j’en ai…le temps (il paraît), l’aide d’un professionnel et une autre solution. Mais ce sont toutes des solutions qui donneront du résultat « dans le temps ». Sauf que j’aimerais que ça soit immédiat, j’aimerais perdre ses kilos qui ne m’appartienne pas et dans le même temps…me débarrasser des causes. Quelqu’un à une baguette magique…
Désolée les filles de m’étaler autant, et de vous imposer mon mal être…mais je n’oblige personne à lire !
Le forum sert à cette fonction, d’y déposer ses émotions positives ou négatives, d’y trouver des solutions, une écoute, une vécu déjà pour certaines ou certains. D’être comprise surtout dans cette douleur qui est la tienne.
On a tendance tous à vouloir que les choses aillent vite trop vite mais les étapes sont indispensables et salutaires pour notre bien-être.
Courage !! Tu vas y arriver avec du temps et tu seras fière du parcourt que tu as réussi à franchir.
Plein de pensées positives vers toi et du courage
Bon c’est encore moi et mes états d’âmes. Le moral n’est pas au beau fixe et les repas s’en ressentent…à chaque fois que je finis un repas je me sens coupable, je sais au fond tout au fond de moi que ce que je mange n’est pas utile. J’ai une collègue qui à dit « ah ben depuis septembre je refume pour différente raisons (stress,…) » et je me suis retrouver dans ses paroles, le même sentiment d’obligation et de compensation. La même espèce d’addiction…
Je sais intelligemment que je n’y peux rien, que pour le moment c’est une compensation, que je ne devrais pas me focaliser dessus, mais c’est dur, très dur. Ca m’obligerais à voir le reste, a faire face aux émotions et aux ressentis.
@Orfee : c’est facile à dire, mais il faut apprendre à lâcher prise. Tu manges trop ou mal (selon tes critères), et alors ? Sois bienveillante avec toi même, le reste n’a pas grande importance.
@Orfee Coucou ,ton message me touche car moi c’est l’inverse mais emotions me coupe toute envie de manger , je sais que c’est pas bien , qu’il faudrait manger ; la nourriture m’ecoeure .y a des moments ou je vais me goinfrer pour regretter aussitot , il suffit que je pense a des mauvaises choses pour ne plus avoir faim. je connais mon mal etre , je le combat tous les jours , j arriverai au bout un jour , et toi aussi orfée je te le souhaite bon courage
Déjà il faudrait que tu arrêtes de te culpabiliser, tu as besoin de manger ce qui ne faut pas en ce moment.
Ton esprit a besoin de s’évader, de décompresser il a trouvé ce seul moyen pour compenser.
Alors fait toi plaisir…il faut apprendre à s 'écouter et quand tu iras mieux, tout va se réguler.
Depuis quand ce qu’on mange est utile ou inutile? Et sur quelle base de jugement?
Ça apporte des calories = utile
Ça te réconforte = utile
Alors ce n’est pas tes kgs que tu perdrais mais ton histoire… même s’ils te font du mal tu en as besoin car ils te disent quelque chose sur toi.
Ne crois pas que je ne sais pas de quoi je parle. En ce moment j’ai + 5kgs au compteur et je peux dire presque mot pour mot ce que tu dis. Je stresse, je culpabilise, je mange et ça ne va pas s’arrêter tout de suite je pense.
Et je sais qu’il faut que je vois le reste, ce qui me fait peur: l’achat immobilier, la conjoncture sanitaire actuelle, les jours à venir à la maison, la pression que je me mets pour mon concours (et l’injustice de la situation que ça engendre). D’une manière différente ça impacte sur mon mari et je me rends compte que chacun fait comme il peut avec ses faiblesses (nourriture, clope, alcool, jeux, sexe et toute forme d’addiction). La notre se voit plus c’est tout, mais nous ne sommes pas différents en fait…
A vous tous, merci pour vos messages qui m’aide à relativiser, à moins culpabiliser et à me dire qu’il y à un bout au tunnel. Et ça au moins quelques heures ce qui est précieux.
François, lâcher prise ne fait pas partit de mon vocabulaire (et j’y travail sérieusement). Comme tu dis, je devrais me dire « et alors » mais pour le moment, je n’y arrive pas. Et pour ce qui est d’être bienveillante avec moi même…c’est pas gagné non plus quand les petites voix intérieures passent leur temps à te descendre en flèche…Mais c’est pareil, j’y travail, je vais y arriver, mais ça va prendre du temps.
Anne…euh…pfff…il y a longtemps et là comme ça je ne retrouve rien. Disons qu’en ce moment c’est plutôt « tu vois, même ça tu n’en es pas capable… » alors pour la fierté on repassera. Je sais que ce n’est vraiment pas bon pour moi (enfin pour les autres non plus on est d’accord!!)
Liberta, merci de me rappeler qu’on est parfaitement capable d’y arriver, tu as raison. On ne vas pas se laisser faire et le forum est aussi là pour ça. Je me retrouve aussi dans ce que tu dis. Dans les moments de stress, pas moyen d’avaler quoique ce soit mais ça reste très temporaire. Ca dure le temps du stress intense et après, je me « calme » en façade, face aux autres et…je mange pour compenser. Tu dis que tu combat ton mal être tout les jours, comment tu fais si ce n’est pas indiscret?
Saralou, Je t’envoie de bonnes ondes et des câlins virtuels (faute de mieux). On va arriver à se sortir de là.
Petite Lyla…tu as raison…mon esprit à besoin d’évasion, il faut aussi que j’accepte ça…
Slow…rationnelle et pragmatique. Merci de me remettre les pieds sur terre. Tu as raison…utile même si difficile à accepter. Ce qui est assez drôle c’est que ce que tu dis sur la « faiblesse » m’a permis d’ouvrir la discussion avec des jeunes addict à pas mal de choses, parce que justement ils ont compris que je ne les jugerais pas, que je sais quel est le mécanisme en place.Mais le dire aux autres et l’appliquer à sois-même…c’est très différent…
