Une série que j’ai trouvé très agréable et dépaysante sur Netflix « Anne with an E ».
L’histoire se passe au XIXe siècle au Canada dans une ville imaginaire de l’le du Prince Edouard (de beaux paysages à la clé et de belles musiques).
C’est l’histoire d’une orpheline qui arrive dans une famille d’accueil qui attendait un garçon pour les aider à la ferme. La gamine n’est pas très bien accueillie au départ puis son caractère fait que la famille s’y attache et elle y reste.
L’histoire d’origine est un roman de Lucy Maud Montgomery « Anne, la maison aux pignons verts » écrit en 1908.
Bon, raconté comme ça, ça fait un peu « Petite Maison dans la Prairie » mais même si l’ambiance globale est effectivement un peu la même, la série est portée par le caractère fantasque d’Anne qui déborde d’imagination, se racontant des histoires et entraînant tous les gens qu’elle rencontre dans sa bonne humeur. C’est aussi une hypersensible ce qui la rend encore plus attachante.
La série aborde de nombreux problèmes de l’époque mais qui restent en fait assez actuelles : « Lutte des classes », pauvreté, ségrégation raciale, homophobie, féminisme, harcèlement scolaire, difficulté d’intégration dans un monde assez dur…Etc. N’ayant pas lu les romans, je ne sais pas si ces thèmes étaient dans l’histoire originales ou des ajouts modernes mais je trouve qu’ils sont assez bien amenés et bien traités. Le thème du sort des indiens du Canada est également abordé avec la tentative de gommage de leur civilisation par des « scolarisations » de masse qui s’apparentent plus à du lavage de cerveau et de l’internement qu’autre chose.
Bref, une série assez agréable. 3 saisons uniquement mais que j’ai trouvé assez riches en péripéties pour une histoire assez simple à la base. L’actrice qui joue Anne (Amybeth McNulty) est rayonnante dans son rôle d’enfant très atypique.
(Bon sinon, en ce moment, sur Netflix, il y a aussi la série live « Cowboy Bebop »…mais c’est une toute autre histoire).
