Bonsoir,
Je voudrais vous transcrire mon lien avec mon propre corps.
J’ai connu de la maltraitance physique, routinière, à la vue de tous, avec des intensités inimaginables,…
=> Les douleurs vécues par mon corps étaient telles que :
- anticipation des prochains coups à devoir vivre…
=> Etat de stress permanent où il m’était difficile de déstressée puisque en insécurité constante…
=> Pour compenser, sans le vouloir: je me cajolais par moi même.
(Il était interdit que j’ai une peluche, une poupée étant petite…)
Et donc, je prenais soin de mon propre corps à le toucher, le cajoler comme si je le réconfortais, pour oublier ce que mon corps avait dû subir et pour essayer de le « préparer » pour l’après…
=> Je suis devenue hyper-sensible à mon corps à dire que:
- à un printemps, je m’étais jurée que plus jamais mon corps ne connaîtra de violence physique ou bien…
Je me suicidais illico presto.
C’est dans les années 2000 où un thérapeute m’a dit que cette promesse que je m’étais dite étant môme, était en réalité « une menace » envers ma propre personne…
Etant adolescente: refuge dans le sport à 500%
Sport = défouloir = ne pas penser à mes soucis d’alors.
Puis abnégation totale de mon corps comme s’il n’existait pas et je sais pourquoi…
Lorsque devenue femme, il fallait se maquiller pour "être comme il faut "…
Les histoires à devoir s’épiler « pour être belle » = flashbacks intenables pour moi de ce que mon corps devait subir… Avec les fois où, étant môme, la grand mère me tirait par mes longs cheveux avec devoir à ce que je lui obéisse à ses injonctions de cette époque là…
Je sais que maintenant: je ne supporte pas l’idée d’aller chez un coiffeur…
Je me coupe moi même mes cheveux et à ma convenance et si loupé et bien peu de personne le voit et les cheveux repoussent et donc je peux rectifier la coupe dans les 2 semaines.
Je préfère être poilue.
Et j’ai appris à l’être même si le fait que j’assume ma pilosité dérange des femmes de façon extrêmement agressives venant d’elles …
Là, je suis proche de la ménopause.
J’étais obèse cet été 2019.
En Septembre 2019: problème de santé = j’ai perdu dans les 13 kgs en je crois: 10 jours…
Résultats:
- redécouverte du plaisir de marcher sans en connaître des douleurs au coeur et au thorax.
- plus d’essoufflement et de fatigue.
- redécouverte de l’amplitude des jambes à pouvoir se déplacer sans faire mal.
C’était une redécouverte que je pouvais: - effectuer un effort physique (comme celui de marcher) sans le vivre comme étant un effort mais un plaisir, une délectation à pouvoir marcher…
Depuis Octobre 2019:
- des signes de bouffées de chaleur que je ne connaissais pas jusqu’alors.
- peur en moi très forte de mourir car j’avais peur de vivre alors des malaises si j’y perdrais connaissance comme en Septembre 2019…
=> Je crois que…:
J’ai maintenant peur de me prendre en main à me reconnecter à mon corps par de la gym ou de la relaxation ou de la marche…
Là, nous somme en Avril 2020:
- peur de découvrir in vivo la ménopause sans pour autant avoir un choix pour mon corps et ma personne à pouvoir faire un pied de nez à la ménopause ou non.
Peur de me découvrir avec « une nouvelle morphologie » et que, celle ci devrait être pour moi: comme avachie?..
Avachie pour moi évoque une silhouette qui a été forte et qui serait maintenant flasque et « morte de l’intérieur »…
Peur aussi de ne plus pouvoir connaître du plaisir charnel et sexuel avec mon amant.
Peur que mon corps soit « anesthésié » et que je ne le perçoive plus comme vivant…
Je n’ai pas de connaissance à la ménopause et comment on la vit?..
Et il se peut que j’ai un cancer du sein.
Et donc peut être chirurgie?..
Je n’y connais rien.
Et dépistage reculé à cause du confinement…
Aussi: comment voyez vous, comment interprétez vous mes rapport à mon corps?..
Pourquoi en ce moment:
- difficultés pour moi à me mettre à de la gym?..
Alors que lorsque j’y suis: j’y reste plus qu’il ne le faudrait?..