Héritage familial

Bonjour, mon titre est peut-être vague et demande à être explicité, je vais m’y efforcer mais mon idée n’est pas très précise encore. Il n’est pas question ici d’argent ou de conflits chez le notaire.

Pensez-vous être dépositaire d’un héritage familial ? Je ne parle pas de biens matériels ou fiduciaires, je parle d’une culture, d’un savoir patrimonial. Si oui, l’accueillez-vous positivement ou le rejetez-vous ?
Je donne un exemple issu de mon vécu : par le passé, j’ai catégoriquement rejeté les propositions et les paroles de ma mère. Le temps et l’expérience de la maternité font que je me rends compte que je semble désormais embrasser les comportements et idées de ma mère, j’y adhère en voulant y adjoindre quelques menus ajustements qui feront toute la différence selon moi. Est-ce qu’on peut totalement s’absoudre de l’influence de ceux qui nous ont élevés ? L’adage « les chiens ne font pas des chats » est-il vérifié ? Est-ce qu’on revient toujours vers nos racines ?

Je pose ces questions ici car on a souvent lu sur VLR puis ici, des conflits de jeunes femmes avec leur mère. Pour les concernées, la vision de votre mère a-t-elle évolué avec le temps ?

Je pense qu’on a toujours le choix dans la vie et qu’on fait ce qu’on peut avec ses enfants.

Être parents, c’est le plus difficile métier au monde, tu fais avec l’éducation que tu as reçu, ce que tu voudrais transmettre, ce que les autres pensent, et le caractère, la personnalité, les émotions, l’âge… de ton enfant
Tu te remets en question en permanence, et ce qui fonctionne avec un de tes enfants, ne fonctionne pas avec l’autre

Concernant l’héritage (éducatif, dans ton cas, je pense) familiale, soit tu es en accord et tu reproduis, soit tu es partiellement d’accord et tu prends ce qui te parle, soit tu n’as pas aimé ton éducation et tu changes tout.

Chaque méthode est bonne, du moment que tu choisis celle qui te parle, en accord avec ton chéri, et qu’elle veille à la sécurité et au bien être de l’enfant.

J’espère que j’ai pas été trop à côté de la plaque dans ma réponse, je ne suis pas encore bien réveillée.

Moi, j’ai adoré mon enfance, mes parents sont tops, j’ai adopté leur mode d’éducation pour mes fils, puis je me suis adaptée à mes fils, tous les 2 différents, et j’ai rajouté des points qui me tenaient à cœur dans l’éducation.

Ils sont grands maintenant et je trouve qu’on a pas trop mal réussi avec mon chéri.
Ils ont des qualités societales qui roulent (ils seront jamais invité chez la reine d’Angleterre donc ce qu’ils ont suffit), ils sont bien dans leur peau, ils ont leurs propres passions, ils ont choisi leurs métiers, ils ont l’esprit ouvert, et sont même féministes même si parfois on discute sur quelques points et la discussion est animée :grin: (mais on adore ça, et ça ouvre l’esprit)
Vous l’aurez compris, je suis fan de mes fils :heart_eyes::heart_eyes:

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Merci pour ton témoignage, Yayie. Je n’ai pas de problème à faire comme ma mère, je m’interroge sur la notion de patrimoine en général, y compris sur le bâti.

Ma réflexion part de ce que j’ai remarqué qu’il est des noms discrets de familles influentes qu’on retrouve dans les domaines médiatique, culturel, médical, et que ces noms prospèrent à la faveur d’une excellente compréhension de ce qu’est la transmission de patrimoine, selon moi.

Je me remémore un film que j’avais vu il y a quelques années, décrivant une fratrie de trois se retrouvant à la mort de leur père, exploitant viticole d’un domaine. La jeune génération s’est éparpillée dans d’autres projets et, foulant à nouveau les terres du vignoble, se réactivent d’innombrables souvenirs d’enfance qui vont les souder malgré les désaccords nés de leurs expériences d’ailleurs.

Questionnement intéressant !

Malgré mon enfance dont je n ai pas gardé de bons souvenirs, il y a certaines choses que mes parents ont voulu faire que j ai gardé. Eux même coupaient avec la tradition familiale qui était très sévère (surtout du cote de ma mère ).

Par exemple, nous avions le droit de parler à table, à 4 enfants honnêtement c était parfois chaud et animé, mais c’est quelque chose que j ai gardé pour mes fils, même petits, ils ont toujours eu le droit de nous interrompre, ou de donner leurs avis. J ai d ailleurs eu droit à des remarques comme quoi Ils étaient mal élevés, mais ce dont je suis sûre que c est bien selon mes critères, ne me touche pas trop. L y a du pour et du contre pour plein de choses.

Autrement j ai quand même fait différemment, meme si comme disait yayie, j ai fait comme j ai pu surtout plein de fois. Avec le recul j ai trouvé plus facile (même si bien plus fatiguant physiquement) quand ils.etaient petits et que c était moi qui gérait

Je suis aussi très fière de mes fils, même si parfois j aimerais ne pas leur avoir transmis ma sensibilité, je me dis que ça leur donne des avantages et des inconvénients.

Mais quand tu parles d heritage familial, je dirais que mon héritage provient plus de ma soeur décédée, en effet, j ai gardé plus de.choses d
elle que de mes parents.

En fait en réfléchissant, ce qui était le.plus important a mes yeux à transmettre était certaines valeurs humaines, ce qui n est pas spécialement un héritage familial.

Mon mari n a pas trop retransmis son héritage familial non plus, ce qui est intéressant c est au il vient d une famille ou on retrouve un patrimoine familial, mais avec lequel il était en rupture et de me.choisir à achevé cette rupture au final , car je ne suis pas trop tradition. Je trouvais que leur héritage familial donnait des hommes forts, mais que les femmes étaient soumises dans ce modèle. Je dirais qu il était un peu ambivalent là-dessus, mais au final je crois qu il est content,j en suis même sûre qu il est très fier et fan de ses fils, même s ils sont différents de lui.

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Merci pour ton témoignage, Saralou. Diriez-vous que votre famille a de l’influence, Yayie et Saralou ?

L’an dernier, une amie s’est mariée et j’étais fortement impressionnée et un peu désarçonnée par la part prise à la cérémonie par les parents des deux époux et à la symbolique familiale qu’ils ont intégré à leur cérémonie laïque.

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Ma famille d origine n a pas d influence non. Par contre ma famille, c e st à dire mon mari, mes fils oui, et certains amis très proches que je sollicite parfois.

De manière générale je fais comme je pense, je demande peu d avis, je me fais mes propres idées. Anecdote, mon autre soeur, plus tradition par exemple, me donnait souvent plein de conseil (que je n avais pas sollicités haha) et un jour elle m a dit, mais toi, tu dis rien quand on t e donnes des conseils mais en fait tu fais comme tu veux derrière. C était exactement ça. Je fais comme je pense juste, j anaylse les.experiences des autres, car c est très intéressant, mais je fais comme je veux. Elle a diminué la fréquence du nombre de conseils ensuite, même si elle ne peut pas s empêcher par sa nature de soeur aînée de 7 ans de plus que moi.

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Ni mes parents , ni mes beaux parents (à leur désespoir ) n ont participé à la préparation de notre mariage.

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Ma soeur est très traditionnelle.
Soeur aînée.
Pour elle: injonction dont elle n’a pas conscience.
Elle n’a pas fait de prise de recul sur les traditions familiales.
Cela s’appelle : " le droit d’ainesse".
Présent dans les familles rigides.

Mes repères et références ont été ma grand-mère maternelle et mon grand-père paternel.

2 personnes formidables.
++++.

Pour les autres : individu s dysfonctionnels.
impacts de la seconde guerre mondiale.
J’ai coupé les ponts.
Repris parfois.

Depuis coupure: je vais bien.
Famille dysfonctionnelle, je me suis structurée via mes 2 piliers références : ma grand-mère paternelle et mon grand-père maternel.
J’ai acquis très tôt du discernement.

Choix de ne pas fonder de famille.
Pas eu de bonnes bases pour.

Je me structure selon mes repères-références que j’ai connus.
Aspiration de devenir à leur équivalence.
Je me suis forgée aussi un tempérament en devant vivre avec les autres individus.

C’est en forgeant que l’on devient forgeron.

Comme résultat ?
Un « doux » mélange … qui me fait sourire de l 'écrire…
Lorsque ressenti de colère, c’est… : « expressif dans son expression à s’exprimer… »

J’aime utiliser la derision.

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